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Ma façon de créer commence bien avant de toucher un pinceau. Je me plonge d’abord dans des récits mythologiques, d’époques et de cultures variées. Quand une histoire ou un personnage me touche, je commence à creuser : je cherche à comprendre chaque symbole, chaque nuance, chaque interprétation. Je regarde les représentations existantes — en peinture, en sculpture, en littérature — pour m’en imprégner, tout en cherchant à proposer quelque chose de personnel, de différent.
Ensuite, je sors mon carnet et je laisse mon imagination s’exprimer, nourrie de toutes ces inspirations. Je fais un croquis, puis deux, puis dix s’il le faut, jusqu’à ce qu’une idée prenne vraiment forme. Quand j’ai une base solide, je passe sur Procreate, où je construis un croquis plus complet, nourri de dizaines de références visuelles, symboliques et stylistiques. Je m’aide de Pinterest, de ChatGPT, ou même d’un simple mannequin en bois pour affiner les poses, la composition, les symboles et l’ambiance — en m’inspirant des grands maîtres comme Léonard de Vinci, Michel-Ange, Raphaël, Caravage, Bouguereau, et bien d’autres encore.
Je peux passer des dizaines d’heures sur cette étape digitale. Pour moi, la peinture commence bien avant le premier coup de pinceau sur la toile. Une fois ma référence finale terminée, elle m’accompagne sur mon téléphone ou ma tablette pendant toute la réalisation.
Et puis je peins, de la main gauche — un petit point commun avec Léonard de Vinci. À défaut d’avoir son génie, au moins j’ai ça. Cette référence devient mon fil conducteur, du croquis initial à la signature finale.